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[CultureLaw]#13

  • contact38171
  • 3 nov.
  • 2 min de lecture

#CultureLaw, c’est un Post d’information juridique pratique proposé par les avocats d’Ooslo I Law For Business et qui s’assimile en moins de 2 min


📢 La responsabilité personnelle du dirigeant : L’exception, pas la règle !


La Cour de cassation nous rappelle, dans un arrêt récent, les limites de l'engagement de la responsabilité personnelle du dirigeant à l’égard des tiers (Cass. com., 17 sept. 2025, n° 21-11.647).


Faites le point, avec Ooslo, sur ces limitations 👇 


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  • L'arrêt, en bref :


Un président de société par actions simplifiée (SAS) déclare à son assureur un chantier pour un montant... inférieur à la réalité. Quelques temps plus tard, des désordres apparaissent, et les maîtres d’ouvrage réclament réparation.


L’assureur réagit : il oppose une réduction proportionnelle d’indemnité, estimant que le risque a été mal déclaré.


🏛️ La cour d’appel retiendra, dans ce cas, la responsabilité personnelle du président, pour faute de gestion, due à la déclaration erronée. Mais la Cour de cassation censure cette décision.


Décryptage ⬇️


  • La faute séparable des fonctions : condition clé de la responsabilité personnelle du dirigeant


📌 Le dirigeant n’est responsable envers les tiers que s’il commet une faute séparable de ses fonctions. Cette faute doit être :


✔️ intentionnelle : commise en pleine conscience de ses conséquences dommageables ;


✔️ d’une particulière gravité : proche d’une faute pénale (abus de biens sociaux, organisation d'insolvabilité, tromperie volontaire de tiers, etc.) ;


✔️  incompatible avec l’exercice normal des fonctions sociales.


Exemples : conservation du prix de vente d’un bien social, dissimulation de l’insolvabilité de la société...


À l’inverse, une erreur, une négligence ou une défaillance d’appréciation ne suffit pas.


💡 À retenir


➡️ Le dirigeant n’est pas personnellement responsable (i.e. sur ses biens propres) de chaque faute commise par la société qu’il dirige.


➡️ Seuls les actes manifestement déconnectés du mandat social, commis de façon intentionnelle, peuvent justifier une action à l’encontre du dirigeant.


➡️ Cette décision vient conforter la protection des dirigeants, notamment dans les secteurs à risque comme la construction ou la maîtrise d’œuvre : leur responsabilité personnelle reste l’exception.


🤝L’équipe Ooslo | Contentieux @Edouard Devilder @Cécilia Trovato @Brune Dessommes, vous accompagne dans la prévention et la gestion de vos litiges en droit des affaires.

 

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